jeudi 18 décembre 2014

La thèse de Farouk

Hier après-midi à Grenoble - 18h45 au Népal - Farouk, l'étudiant indien de Patrick a soutenu brillamment sa thèse devant un émérite jury, soutenu par ses deux directeurs de thèse (Christian et Patrick). Il l'a obtenu avec la mention très bien. Patrick était bien content.

Et Patrick était virtuellement présent dans une jolie salle dédiée à la visioconférence, soutenu par sa charmante famille (nous donc) en cette journée d'anniversaire.
L'installation de la visioconférence : un ordinateur portable avec le diaporama de présentation, un micro ...

... un écran de télé avec les images des deux côtés, une caméra et un diplôme (indispensable)

Les enfants, au début de la conférence... après ils ont fuit.

Benoît, attentif pour la photo.
 On avait amené un piquenique mais voilà, nous sommes arrivés en retard (c'est pas ma faute m'dame) et Patrick avait déjà mangé ses quenelles "maison" (oui, oui, maison). Avec les enfants, nous mourrions de faim et ce n'est qu'à 22h que nous avons attaqué champagne, saumon et autres sushis (mais chut, on n'avait pas le droit). C'était rigolo.

Hugues a préféré aller faire ses devoirs dans la salle déserte.

Pourquoi étions-nous en retard ? Benoît a essayé de récupérer (après sa séance d'escalade avec des amis et son frère) ses premières lentilles et ses lunettes. Les lunettes étaient prêtes, pas les lentilles. Puis il a oublié les nouvelles lunettes dans le taxi, a dû téléphoner à ses copains pour qu'ils les récupèrent et c'est Luc qui ira les chercher chez Ridsen, le frère de Dolma (qui est dans sa classe) aujourd'hui. Ouf. Benoît, lui, ira s'initier ce soir à la pose des lentilles.

Dans les nouvelles amusantes, Luc a débuté des cours de français en ligne (via Skype) avec Marianne (prof de français du côté de Paris). Pour sonder ses connaissances, hop, un petit examen de brevet. Correction en commun, "alors Luc, c'est  quoi ce temps ?" "euh... l'imparfait". Pas de bol, c'était du futur simple.

 

mercredi 17 décembre 2014

Joyeux anniversaire Patrick !

Anniversaire et souvenirs

Et oui, aujourd'hui, 17 décembre, c'est l'anniversaire de Patrick. Pour le fêter, soutenance de thèse de Farouk ce soir, jusqu'à 23 heures, seul en visioconférence à ICIMOD. Classe !

Mais, nous ne nous plaignons pas. Il a réussi à voler avant-hier matin (une éclaircie au milieu de plusieurs jours de pluie et de galères). Il a à peine le temps de ranger ses affaires que déjà, il doit préparer à nouveau son sac. Direction Oman, vendredi soir.

J'ai retrouvé en farfouillant dans mon disque dur, des images tournées par Christian, en 2012, au Pakistan. Quand Patrick avait ramassé une avalanche sur la tête et s'était cassé la cheville. Oui, la fois où, nous, nous étions en Martinique.



Ou à voir sur Youtube ici

Départs

Dans les autres nouvelles, Catherine et Raphaëlle - sa fille - viennent de rentrer en France pour les fêtes. Mais Catherine ne reviendra pas tout de suite au Népal : elle prend 6 mois de congés sabbatiques pour aller se promener en Asie du Sud Est et en Amérique (avec Agnès). Florence et Linda sont repartis hier soir après nous avoir beaucoup gâté. Le bateau et ses réparations les attendent. Nous nous retrouvons esseulés aujourd'hui.

TBS de soirée

Les enfants sont en vacances et ont célébré l'événement lors du spectacle de Noël puis lors du bal du soir, vendredi dernier : chants de Noël (depuis j'ai l'air d'Halleluya en tête !), tenues de soirée, musique électronique et intervention de la police à 22h (les voisins en ont eu assez). Belle façon de terminer l'année.

Tous en scène ! Et encore vous avez loupé la chanson du Rennes du père Noël avec mimiques et participation des parents (j'étais à fond !). On voit Hugues (facile) et Benoît (plus dur) sur la photo. Saurez-vous les retrouver ?

Hugues remplit sa veste maintenant et étrenne ses nouvelles godasses.

La salle de bains a été inaccessible pendant des heures ! Pires que des filles.

Benoît était prêt bien avant.

Dans 10 secondes, ils ne seront plus là.
J'étais triste ensuite : les enfants ne m'ont pas laissé regarder les photos prises par leurs copains lors de la soirée (elles sont toutes sur Facebook !). Et comment je fais ma mère maquerelle moi ?!?


vendredi 12 décembre 2014

Flo et Linda sont de retour

Après un périple de trois semaines ou presque du côté de l'Everest, Flo et Linda sont arrivées hier à Katmandou. Heureuses mais fatiguées. Avides de crudités et de confort (douches chaudes).

Pour fêter cela, nous sommes allées dans un bon restaurant, le mezze, en terrasse, sur les champs Élysées locaux.
Luxe, calme et volupté, que demander de plus.


Entrée d'un distributeur et pub pour la banque en ligne. Avec le temps gagné si je ne vais pas à la banque, je peux voyager jusqu'à New York. Et le billet ? je le paye comment ?

ça y est, ils lavent les panneaux solaire.

y avait besoin :-)

jeudi 11 décembre 2014

Gadinade wagnonesque

Avant-hier, Benoît est allé voir son ophtalmologue : visite de contrôle et surtout (!) envie de passer aux lentilles de contact. Ben, c'est vrai, il a le nez tout écorché par ses lunettes après ses matches de basket.

Ce sera compliqué, pour les lentilles, mais possible. Nous prenons la direction du magasin de lentilles, en vélo comme il se doit. Je passe devant, trouve un passage bien  lisse en contrebas du trottoir. J'aperçois un fil électrique, l'évite avec souplesse (si, si) et me retourne pour informer Benoît. Et là, bizarrement, je me sens soulevée par le sourcil, puis le casque "damn ! un autre fil électrique !" et me voilà par terre, les quatre fers en l'air et un poil sonnée.

Quand je vous dis qu'on ne voit rien !
Benoît m'a dit que la chute était belle à voir. Je n'en doute pas. Il n'y a quasiment pas de trace mais cela fait un mal de chien ! Et surtout, hier, au niveau sciatique, c'était le bonheur !

Mensonge ! on voit bien les rides :-)
Nous sommes aussi allés jouer au futsal en famille hier soir (pour la sciatique bien sûr) : je n'avais pas regardé FB, nous nous sommes retrouvés seuls pour jouer. Au bout de 45 mn, nous étions totalement claqués. Mais ils ont été super sympas : ils ont laissé ouvert juste pour nous ET ils ne nous ont pas fait payer.

A la fin du match, Benoît avait les mollets en vrac. Le voilà au repos jusqu'au départ pour Oman.

Les garçons ont aussi reçus leur bulletin scolaire, pas de souci, sauf pour Luc, mortifié de voir que certains profs considèrent qu'il peut travailler plus. Pas vraiment juste. Il est 21h30 et est encore à travailler sa rédac' d'anglais.

mardi 9 décembre 2014

Menace sur la science (II)

Vous l'attendiez tous (surtout Stéf), le résultat des intenses tractations... et je vais vous le donner.

Commençons par la conclusion : Patrick rentre. Il attend une accalmie de la tempête de vent, repliera tout, et rejoindra Kothe pour demander (humblement) aux personnes de la NMA d'accepter un démontage de la station un peu plus tard, après discussion à Katmandou.

Puis il prendra l'avion pour Lukla et programmera une tournée des popotes pour tailler le bout de gras avec les "huiles" du coin (d'où le bout de gras) : NMA, NAST, EVK2CNR (la pyramide), le parc (les parcs ?) et toutes les personnalités qui se présenteront. Pourvu qu'ils ne les invitent pas à la maison (je sais, c'est égoïste).

Bon, je plaisante, mais ils sont bien embêtés je crois. Tous. Et les ch'tits français se perdent en conjectures : qui est derrière tout ça ? pourquoi maintenant ? quel est le message ? ... Dans vos commentaires, vous pouvez aussi proposer des pistes. Elles ne seront pas plus fausses que les nôtres.

Taekwondo

Benoît dans sa salle d'examen de taekwondo favorite (il n'y en a qu'une)
Benoît m'a réveillé potron-minet samedi matin pour un examen de taekwondo (le passage de ceinture rouge-noire, ah bon, d'accord) dans la salle de Jorpati, à côté de l'aéroport. Bon, ben, nous étions les premiers.
Il a enchaîné ensuite les mouvements au rythme des doux ordres gutturaux japonais, les sauts de mouton pour shooter dans un matelas (genre shaolin soccer mais sans ballon) et devait casser du bois mais la salle n'en avait pas.
Résultat. On ne sait pas trop. Réponse au prochain cours ou au suivant ou à celui d'après ou ... ah non, après, nous partons pour Oman.

Bollywood commercial

tchikiti tchika boom
 Hugues et Luc m'ont accompagné samedi à midi pour aller jouer au futsal à l'autre bout de la ville. 1h30 de galopades effrénés après un ballon rétif ont eu raison de mon souffle et de ma résistance : ils m'ont trainé dans un centre commercial pour s'acheter des chaussures de villes (on rassure le monde, des vans... super modèle de ville ça).

Yen a un qui ne suit pas !
 Et là, incroyable spectacle pour mes petits yeux de françaises : des népalais en rythme en train de danser. J'ai cru que c'était pour la promotion d'une marque. Que nenni ! Ce n'était pas toujours les mêmes personnes qui dansaient.

Et là, les garçons m'ont déniaisée : c'est l'un des passe-temps favoris du coin, danser sur les tubes de Bollywood. Cela suppose d'aller voir les films, de télécharger les chorégraphies et musique et de s'entraîner avec moi, tous en cœur (euh pardon, je dérape)... c'est ultra rigolo et sympa à regarder.

J'ai pas eu le droit de descendre voir cela de plus près. Il y avait des chaussures à acheter.

La bonne blague du jour

Je vous avais informé que la ville s'était pomponné pour le SAARC : nouvelles routes fraîchement pavées, lampadaires solaires, arbres verts copieusement arrosés avant la saison sèche.

Mais là, le SAARC est terminé et les premières pannes apparaissent : les lampadaires ne fonctionnent plus. Des courageux sont allés ausculter les réverbères et le diagnostic est tombé, sans appel : trop de poussière sur les panneaux = pas de lumière !

Pour la réparation-nettoyage, il va falloir attendre : nul ne sait qui doit le faire ! Le ministère des transports et des routes, la municipalité, le gouvernement.. chacun se renvoie la balle. Et nous, on roule dans le noir ! Remarquez, c'est moins perturbant, on a plus l'habitude :-)

Nous avons aussi appris la raison des non-coupures de courant pendant le SAARC : l'Inde a augmenté la distribution d'électricité dans le pays de 70 MW par jour et tout a été envoyé sur Katmandou et sa périphérie. Et comme cela ne suffisait pas, et bien, l'électricité du restant du Népal a aussi été envoyée sur la capitale. La province dans le noir et Katmandou, ville lumière. C'est pas beau ça ?!?

On va piquer à l'Inde son slogan, Incredible Nepal ! ça jette.

lundi 8 décembre 2014

Menace sur la science

Samedi soir, avec Catherine, nous sommes allées à l'ouverture de l'exposition de Païvi Maria Wells, une ancienne résidente de Katmandou, artiste photographe. Ses photos sont étonnantes et très belles, propices à la rêverie... et en plus, il y avait du vin, du fromage et de la bonne compagnie. Que demander de plus ?
De gauche à droite, Carol (ethnologue américaine), Marie-Ange (galeriste et agence de com', haitienne) et Païvi (finlandaise)

Du topi et du sari pour écouter Païvi expliquer sa démarche

Personnellement, j'aime beaucoup.

C'est donc sur un petit nuage que nous avons quitté le vernissage quand le téléphone sonne. Patrick sat ! Il faut décrocher.
"A Kahré, les personnes de la NMA [Nepal Mountaineering Association] ne veulent pas me laisser travailler. Ils menacent de démonter ma station du Mera sans appel de leur responsable de Katmandou."

Évidemment, c'est le week-end. Évidemment, c'est le soir. Difficile d'agir. Et maintenant encore, lundi matin, l'histoire est toujours bloquée. Explications.

Patrick et les scientifiques de l'IRD ont une structure partenaire au Népal (NAST, l'équivalent de l'académie ex-royale des sciences) dont le rôle est de s'occuper de toutes les démarches administratives (autorisations, permis...). Patrick et les hydrologues sont partis, confiants, sur le terrain. Mais les hydrologues ont dû démonter leur station sous la pression du parc national de l'Everest et maintenant Patrick est sous la pression de la NMA (organisme qui gère tous les permis d'ascension du Népal).

Jo, Catherine, Yves et Pierre ont bien essayé de démêler ce sac de nœuds hier.
Le téléphone de Catherine a chauffé hier !
  • Jo a récupéré un contact auprès d'ICIMOD. Ce contact fait partie de la NMIA (Nepal Mountaineering Instructor Association) en guerre avec la NMA. C'est lui, semble-t-il qui aurait confirmé que tout permis était inutile sur le Mera ;
  • Catherine a téléphoné au président de la NMA, lequel, visiblement vexé, a demandé d'abord les papiers signés par NAST où le nom du Mera apparait clairement (page 97 d'un document de 198 pages) pour refuser d'intervenir ensuite. Il a refilé le bébé à son directeur administratif ;
  • Yves et Pierre ont appelé le seul contact disponible un dimanche, un cadre de la pyramide (en lien avec NAST) mais qui refuse (car non habilité) à prendre des décisions ;
  • Pierre a reçu un appel du directeur d'une autre agence de trekking qui s'est proposé pour intervenir et temporiser jusqu'à lundi midi. Pourquoi a-t-il appelé ? Comment est-il au courant ? Mystère ;
  • Yves et Pierre ont rendez-vous ce jour avec NAST pour dépatouiller, s'ils le peuvent, cela. Bien du courage.

Pierre et Yves dépités !

Quels sont les risques pour Patrick ?
  • minime : travailler comme avant (probabilité faible voire nulle)
  • moyen : payer le permis du Mera avec ou sans les arriérés (2 missions par an depuis 7 ans)
  • fort : tout démonter (la station si difficile à installer l'an dernier au sommet), revenir à Katmandou, rencontrer tous les partenaires (Nast, NMA, parcs nationaux, la pyramide...) et obtenir l'autorisation de travailler
  • et bien d'autres risques que l'on ne soupçonne pas encore...
Réunion de crise : la tension est palpable.

Cette affaire nous a bien occupé hier et Patrick est fort dépité, limite écœuré car, bonne nouvelle, la station a bien tenu le coup et les appareils fonctionnent. Il dispose de données inédites mais pour combien de temps encore...
 


vendredi 5 décembre 2014

Le film de l'Annapurna

J'ai presque rattrapé mon retard !
Voilà le film de l'Annapurna avec le joyeux petit groupe :

jeudi 4 décembre 2014

La puja de Catherine

GST, l'agence de trek de notre amie Catherine, déménage du Nord de la ville vers le Sud, à côté de chez elle : finis les embouteillages ! Mais avant d'emménager, un minimum de rituels s'impose. C'était aujourd'hui avec une journée complète de prières. A jeun sinon ça marche moins bien. Je ne les ai rejoints que deux heures.

Les prières ont eu lieu dans le nouveau jardin mais aussi dans un temple dédié à Ganesh (le dieu des commerçants et de la chance) au Sud de la ville.

Vous verrez des clochettes dans le film : à chaque vœu (réalisé), les croyants déposent une cloche, sous clef. Là, visiblement, c'est efficace de prier là-bas.

Comme dans toute puja, on offre des fruits, de l'argent, on brûle des mèches (125 000 aujourd'hui pour être sûrs d'un nombre supérieur à 100 000, c'est un gros déménagement, il faut beaucoup de mèches, ce sont les prêtres qui l'ont dit...).

La vidéo est visible sur Youtube ici.

Luc est revenu décoré de l'école : les filles de sa classe s'entrainent avant le marché de Noël de demain. C'est Dolma qui a eu le privilège de s'entraîner sur le visage de Luc.
Luc maquillé : vive Noël !

mercredi 3 décembre 2014

Les douches étaient bien froides

Depuis quelques temps, Hugues et Luc ronchonnaient les matins : l'eau de la douche (solaire) était fort froide. Ils utilisaient la nouvelle douche dont l'eau est chauffée au gaz (et non une douche au gaz, raccourci rapide et maladroit).

Dans un éclair de lucidité (ce n'est pas tous les jours), armée d'un seau d'eau (froide) et d'une brosse, je suis montée sur le toit et là, j'ai compris. Encore un constat très concret de la pollution ici. Je ne voyais même plus les tubes de circulation d'eau ! Maintenant, c'est mieux. Pourtant, j'essaye de le faire régulièrement mais là, il faut passer à la vitesse supérieure : tâche hebdomadaire minimum.

Retour à l'ambassade

Fin février, départ pour le Rajasthan et ses palais avec mes parents, Marie-Antoinette et Bertrand. L'évolution des procédures de visa pour l'Inde pour les ressortissants français m'a incité à anticiper ma demande. Bientôt, le deux janvier, il faudra passer à une reconnaissance biométrique.

Donc, hier, j'ai rempli le formulaire avec joie, fait des photocopies des documents nécessaires (passeport, visa népalais et précédent visa indien) et des photos d'identité (à leur format très particulier de 2" par 2"), chevauché ma bicyclette, pris mon ticket d'attente (numéro 82, le numéro 28 passait) et attendu mon tour. Patiemment. Longtemps. Quand mon tour est venu, j'ai été débouté : "demande faite trop tôt, revenez en janvier". Groumpf.

Droit des parcs

Sur le retour, je me suis arrêtée au Nepal Tourism Board. Lors du précédent trek dans le Langtang, m'étant arrêté avant, j'ai tenté de me faire rembourser l'entrée puisque je ne suis pas entrée ! Et bien non, ça ne marche pas. Une fois pris, c'est cuit. Groumpf.

Réunion manquée

De retour à la maison, je me suis préparée pour la réunion à l'école de 15h30. J'ai mis de l'ordre dans mes fichiers, suivi quelques cours de MOOC, regardé mes mails et constaté à 14h53 que la réunion était à 14h30. Groumpf.


Tour du monde : sonnez clairons !
Repas étonnant hier soir avec Christine, une amie de Marie-Claude, en voyage autour du monde avec 150 autres français, dans un Boeing. Avec des escales de 2 jours à Cuba, Carthagène en Colombie, l'île de Pâques, Sydney, Java, Singapour, Katmandou et Samarkand. Des hébergements en hôtel de luxe (le Hyatt pour Katmandou, notre cinq étoiles luxe). Une logistique aux petits oignons. Un programme au pas de charge. 

Voilà le programme du jour pour Katmandou. Départ 8 heures avec la visite de Bodnath, Pashupatinath, Baktapur et repas de midi à Dhulikel. L'après midi visite de Patan avant le retour à 17 heures à l'hôtel. Wahou ! D'habitude je prévois plutôt au minimum trois jours pour tout ça ! Hugues, caustique, "c'est un programme pour Corinne (Bousigue) ça" 

Indispensable anticipation - APB pour un français étudiant dans un lycée hors éducation nationale

Benoît envisage très sérieusement la poursuite de ses études en France. En bonne maman poule (on ne rigole pas dans le fond), j'ai regardé ce qu'il devait faire :

  • il est français, il doit s'inscrire sur APB, admission post bac, facile.
  • avec son INE (identifiant national étudiant) : coup de bol, je l'ai retrouvé sur les bulletins du lycée Jean Prévost de Villard de Lans (bulletins d'il y a déjà quelques années), la raison du tri des fichiers
  • il est dans un lycée anglais : il devra prouver son niveau en français en passant le test du DELF (diplôme d'enseignement en langue française) avec une compétence minimale B2 (heureusement, il l'a passé il y a deux ans avec l'Alliance Française). Ce qui veut dire que Hugues doit le passer.
  • il devra fournir des lettres de recommandation et d'explication du programme de ses enseignants en français ! ou alors en anglais avec une traduction authentifiée par l'ambassade de France. Cool ! Sauf si les enseignants doivent le remplir en ligne et là, ça va être folklo !
  • après pour l'envoi des dossiers, connaissant la grande qualité de la poste népalaise, Michel va avoir du boulot : imprimer tous les dossiers et les envoyer à chaque formation pour lesquelles Benoît a émis un vœu. Courage Michel, il ne peut faire que 36 vœux au maximum ! Benoît devra, lui, les scanner auparavant.

Des nouvelles d'en-haut : ICIMOD avait raison

Patrick est à la pyramide mais va partir vers midi pour le col de l'Amphulapsa avec Amaury, Romain et Sonam (la népalaise du Khumbu). Il a terminé la mission sur le Changrinup (a priori bien passé même si les américains n'ont pu faire leur programme). Responsable des aspects logistiques, il sature un peu car le groupe est nombreux, les tâches diverses et les itinéraires de chacun bien différents. En plus, certains sont malades (Ally l'américaine) et le programme change.

Grosse mésaventure en revanche pour les hydrologues. Ils ont installé tout leur équipement sur une rivière à Pheriche et... le parc leur a tout fait retiré. Ils avaient l'autorisation de NAST et du gouvernement mais pas celle du parc ! Enlevez-moi tout ça. 

Rétrospectivement, Patrick a réalisé que le survol du drone était dans la même configuration : autorisation de NAST mais pas celle du parc. ICIMOD a eu raison de refuser de laisser partir Jo. Malgré la colère de Patrick.